Alain Platel, de Because I Sing (2001) à C(H)OEURS (2012). Une approche allégorique du choeur

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Serge Dambrine
Alain Platel fonde Les Ballets C de la B, à Gand (Belgique), en 1984, avec des proches. Il acquiert peu à peu une pratique autodidacte de la chorégraphie, créant une forme de « danse bâtarde » qui contribue de manière décisive à la renommée de la compagnie. En 1999, il annonce qu’il va mettre un terme à sa carrière. Il prendra en effet du champ, le
temps de quelques rencontres personnelles et symboliques décisives. Par cette interruption soudaine, par sa maîtrise de l’hybridation chorégraphique, Platel nous invite implicitement à examiner, dans son travail, la question des origines et des carrefours. Dans cette
communication, nous nous intéressons à trois spectacles atypiques dont la figure centrale est le choeur en tant qu’ensemble vocal : Because I Sing (2001), Uit de bol (2006) et C(H)OEURS (2012) ; tous trouvent leur impulsion dans cette rupture ainsi que dans les rencontres et collaborations qui s’en suivront. Nous examinons l’approche platélienne du choeur comme entité scénique, approche fondée sur l’emploi de la figure allégorique, une fonction distanciatrice fondée sur l’assemblage rhapsodique et des motifs qui relèvent d’une synthèse artistique
partielle.
Paraules clau
Choeur, musique chorale, hybridité, rhapsodie, interartistique

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Dambrine, Serge. “Alain Platel, de Because I Sing (2001) à C(H)OEURS (2012). Une approche allégorique du choeur”. Estudis escènics: quaderns de l’Institut del Teatre, no. 41-42, pp. 34-42, https://raco.cat/index.php/EstudisEscenics/article/view/308646.